Quantcast

Jean-Paul Fournier

Images Aléatoires

  • p1040037.jpg
  • 444444
  • Photo 006
  • 333
  • Photo 008
  • phoca thumb l ump gard%2048

Discours

Mardi 28 mai 2013 2 28 /05 /Mai /2013 10:29

P5270945.JPG

Hier, en présence d’aficionados, nous avons inauguré la Salle « José TOMAS », au Musée des Cultures taurines. Voici un extrait du discours que j’ai prononcé lors de cet événement important pour l’histoire taurine de Nîmes :

 

« Jamais, dans l’histoire taurine de Nîmes, son cœur battant, qui nous vient des romains, connut pareil moment. Ce 16 septembre, le temps a bien suspendu son vol. Durant deux heures d’une course mémorable, les 13 000 spectateurs, témoins privilégiés, ont pu admirer ce qu’il y a de plus pur et de plus intense dans la tauromachie. Cette communion artistique, scandée d’ovations et de silences admiratifs, au croisement du génie humain et animal, nous a tous propulsés dans la perfection, je dirai même, dans l’absolu. 150 ans après la première corrida animée par l’énigmatique torero El Tato, Nîmes a marqué pleinement son attachement pour l’art taurin espagnol. La Cité, fière de ses racines antiques, a une nouvelle fois justifié la présence de deux avant-corps de taureaux sur la façade d’un amphithéâtre vieux de deux mille ans. Les Nîmois ont ainsi écrit une nouvelle page d’un récit taurin et passionné que nous nous plaisons à alimenter depuis 1863.

 

Dès la fin de cette corrida, il nous est apparu évident qu’il fallait graver dans les mémoires et les esprits, sur le long terme, ce moment historique. Avec Simon CASAS, l’alchimiste de cet instant tauromachique, avec Daniel-Jean VALADE, Adjoint à la Culture et à la Tauromachie, nous avons imaginé la création d’un espace spécifique, permettant de retranscrire l’ambiance de la course et le « duende » qui s’en est dégagé. »  

 

J’invite donc chacune et chacun d’entre vous à voir ou à revoir cette salle qui met à l’honneur une course historique et parfaite, un torero courageux, créatif, en quête de la perfection, une ville, métropole de la Planète des taureaux.   

Par jean-paul fournier - Publié dans : Discours
Ecrire un commentaire - Voir les 1 commentaires
Vendredi 15 mars 2013 5 15 /03 /Mars /2013 19:23

50-ans-traite-elysee.jpg

Ce vendredi, j’ai animé une réception dans la cadre de la semaine franco-allemande, symbolisant les festivités du 50ème anniversaire du Traité de l’Elysée. En présence d’élus de nos villes allemandes jumelles, de membres actifs de l’Institut Séguier et de nombreux partenaires, nous avons pu célébrer l’amitié, au cœur de l’Europe, entre nos deux Nations. Veuillez trouver, ci-joint, un extrait de mon intervention :      

 

« L’Europe, utopie moderne, concrétisée depuis un demi-siècle, est un véritable défi lancé à l’Histoire et à la politique.  Il y a même quelque chose de provocateur à vouloir réunir : des Nations, longtemps opposées militairement, par la paix, des Etats, ayant connu la monarchie absolue et la dictature, par la démocratie, des économies, trop souvent fermées, par le libre échange. Telles sont les révolutions que l’Europe a réussi à porter depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.

 

Le processus diplomatique de la construction européenne, initié pas le traité de Paris de 1951, puis renforcé par le traité de Rome de 1957, a eu pour première ambition de rapprocher des peuples, qui avaient pris pour fâcheuse habitude de régler leurs différends par les armes. Les complexes relations franco-allemandes étaient, de ce point de vue, l’exemple qu’il ne fallait  surtout pas suivre. A trois reprises, en à peine un siècle, l’Allemagne et la France se sont affrontées dans des hostilités d’un autre âge, dont deux ont engendré des conflits à caractère planétaire. La sagesse des pères bâtisseurs de l’Europe fut de mettre un terme à la spirale macabre des guerres transrhénanes. Dans l’édifice européen, l’amitié franco-allemande est donc la charpente sur laquelle repose l’ensemble de la complexe construction.

 

C’est pourquoi, le traité de l’Elysée, signé dans le palais républicain du même nom, en janvier 1963, est symbolique au plus haut point. Il démontre que malgré les douleurs de la guerre, une entente, je dirais même une complicité, était possible. Aujourd’hui, l’Histoire a donné totalement raison à ce texte fondateur. Il souligne également la vision de deux hommes d’Etat, pour lesquels nos pays vouent un profond respect.

 

Je veux parler du Chancelier Konrad ADENEAUER et du général Charles de GAULLE, qui ont mis toute leur expérience et leur pouvoir de conviction pour forcer le destin de deux Nations trop souvent opposées.  Ces deux hommes, nés au 19ème siècle, profondément attachés à leur patrie respective, ayant joué un rôle historique majeur dans leur pays, ont donc su faire fraterniser, pour l’éternité, nous l’espérons tous, les Germains et les Gaulois ».   

Par jean-paul fournier - Publié dans : Discours
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Mardi 23 octobre 2012 2 23 /10 /Oct /2012 15:50

Ce dimanche, dans un esprit républicain, je me suis associé à la démarche du Collectif « Histoire et Mémoire» du Centre communautaire Sarah et Aimé Grumbach, qui a souhaité dévoiler une plaque en hommage aux enfants juifs de Nîmes et du Gard déportés et assassinés entre 1942 et 1944, dans l’enceinte de la gare SNCF. Dès le début, j’ai voulu épauler cette noble initiative, pour qu’elle se réalise dans les meilleures conditions. Le devoir de Mémoire et l’importance du souvenir de cette période noire de l’Histoire de l’Europe et de la France est une obligation que nous avons.

 

IMG_0078.JPG

 

Jamais nous ne devons oublier que des enfants ont été, durant le Seconde Guerre Mondiale, exterminés par le seul fait qu’ils étaient juifs. Ces moments de recueillement sont très importants pour les rescapés encore vivants, les familles des victimes, mais aussi la jeune génération, qui doit saisir l’ampleur de cette véritable tragédie. Je vous propose de lire l’intervention que j’ai réalisée lors cette cérémonie émouvante :

 

Dévoilement plaque enfants juifs déportés 21-10-2012

 

IMG_0043.JPG

Par jean-paul fournier - Publié dans : Discours
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Mardi 2 octobre 2012 2 02 /10 /Oct /2012 10:06

Ce samedi, avec l’ensemble des Maires de Nîmes Métropole et de nombreux élus, j’ai inauguré la première ligne de transport en commun en site propre avec la mise en route de Tango +.

 

TANGO-3.jpg 

 

Devant plusieurs milliers de Nîmois et d’habitants de l’agglomération, cette journée, quelque peu perturbée par la pluie, a permis de lancer l’utilisation de ce nouveau moyen de transport. Vu l’engouement pour monter dans les véhicules et les discussions que j’ai eues avec un certain nombre de futurs utilisateurs, je suis persuadé que Tango + va rapidement trouver ses usagers, notamment au sud de l’agglomération.

 

Dans mon intervention, j’ai pu énumérer tous les atouts de ce tram-bus à haut niveau de service, notamment en terme écologique, et des aménagements qui ont été réalisés tout au long de la ligne. Je regrette, toutefois, qu’à cause d’une poignée de réactionnaires, les boulevards et les places de l’écusson n’aient pas pu être réaménagés.

 

tango-.jpg

 

J’ai également rappelé le coût de cet investissement et rectifié quelque peu la vérité, en précisant que l’achat du matériel et les nombreux aménagements ont eu un coût de 65 millions d’euros, auxquels il faut retrancher 7 millions d’aides de l’Etat. D’ailleurs, Tango + a été réalisé par Nîmes Métropole sans la création d’une taxe additionnelle sur les impôts locaux.

 

Tango + est bien une nouvelle étape importante dans la démarche de redynamisation et du renforcement de l’accessibilité du cœur de ville, en cohérence avec un schéma plus large d’aménagement du territoire afin de le rendre plus compétitif et d’accroitre son rayonnement.

 

Vous pouvez lire, ci-joint, mon intervention :  Discours inauguration Tango

Par jean-paul fournier - Publié dans : Discours
Ecrire un commentaire - Voir les 1 commentaires
Mercredi 19 septembre 2012 3 19 /09 /Sep /2012 12:37

Ce lundi, j’ai inauguré, avec les élus concernés, l’école Henri Wallon, à Pissevin. Il y a toujours quelque chose de symbolique et de fort, pour une commune, d’ouvrir un nouveau temple de la culture et de la transmission des savoirs pour les plus jeunes d’entre nous. Et puis, personne ne pourra le nier, nous pouvons tous être fiers de pouvoir offrir à nos enfants un cadre remarquable pour l’instruction et l’enseignement. 

 

Wallon.jpg

 

Cette inauguration met fin à plusieurs années d’occupation de l’ancienne école Wallon qui n’était plus vraiment en phase avec les exigences éducatives actuelles. C’est donc une bonne nouvelle pour les enfants de Pissevin, mais aussi pour l’équipe enseignante, sans oublier les agents techniques de la Ville de Nîmes. D'ailleurs, chacun d'eux a pu apprécier l’architecture de cette vaste école avec quelques innovations architecturales comme le mur ou le toit végétal.

 

Cette manifestation souligne une fois encore notre souci de faire de l’éducation une priorité pour l’avenir des Nîmoises et des Nîmois.

 

Je vous invite à parcourir l’intervention que j’ai faite lors de cette inauguration en présence, notamment des enfants et de leur famille :

 


Inauguration école Henri WALLON

Par jean-paul fournier - Publié dans : Discours
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires

Calendrier

Novembre 2013
L M M J V S D
        1 2 3
4 5 6 7 8 9 10
11 12 13 14 15 16 17
18 19 20 21 22 23 24
25 26 27 28 29 30  
<< < > >>
Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés