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Jean-Paul Fournier

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Point de vue

Lundi 2 septembre 2013 1 02 /09 /Sep /2013 15:58

La diplomatie est une science très subtile, pour laquelle l’isolement est un danger à éviter par tous les moyens. Dans la tragédie syrienne, vue la complexité du sujet, la prudence est la meilleure conseillère. Pourtant, elle ne semble pas avoir eu l’écoute de notre Président de la République. Aujourd’hui, après le refus britannique et les hésitations américaines, la France est la seule Nation du monde à promouvoir la force contre le régime en place à Damas. La position dans laquelle François HOLLANDE met notre pays est plus qu’inconfortable, puisqu’elle la lie à un élément extérieur, à savoir la décision du Congrès des Etats-Unis d’Amérique. Elle démontre un dilettantisme de politique étrangère de plus en plus troublant.       

 

Aujourd‘hui, deux options s’ouvrent au Chef de l’Etat. Soit il persiste dans cet enfermement, au risque de ridiculiser un peu plus notre image et de réduire notre indépendance nationale. Soit il décide de donner du temps à la réflexion et d’offrir une chance au dialogue. Car, si la Constitution de 1958 octroie au Chef des Armées le pouvoir d’engager nos soldats sans l’aval du Parlement, il semble bien qu’aujourd’hui, sans alliés, sans motifs clairs et sans réelle ambition, la représentation nationale doit absolument être consultée.        

 

Le Président de la République serait bien inspiré de clarifier rapidement sa position et d’entamer une démarche cohérente. A l’extérieur, il doit absolument favoriser une action renforcée de l’ONU et la tenue d’une grande Conférence internationale avec la présence indispensable des Russes, sans qui aucune solution politique n’est possible. En interne, il doit, pour s’assurer du soutien national, réunir et faire voter le Parlement sur le choix et les modalités d’une éventuelle intervention. Sans ces étapes indispensables, il semble bien que François HOLLANDE perde toute la légitimité que la fonction qu’il occupe lui autorise.   

Par jean-paul fournier - Publié dans : Point de vue
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Mardi 27 août 2013 2 27 /08 /Août /2013 08:46

Les interventions du Premier ministre sont toujours exaltantes. Avant hier soir, autant pour engager sereinement la rentrée gouvernementale, que pour essayer de se donner le peu de prestance qu’il n’a pas, Jean-Marc AYRAULT a donc présenté, une nouvelle fois, la politique socialiste pour la France. Il est étrange de voir que le cap fixé par le capitaine HOLLANDE nécessite des redéfinitions en permanence. Certes, l’état économique de l’Europe et les mesures catastrophiques déjà prises depuis juin 2012 exigent la plus grande prudence. Mais de là à entretenir, en permanence, le flou artistique et cultiver les hésitations à répétitions, il n’y a qu’un pas que le Gouvernement n’a pas hésité à franchir allègrement.  

 

Cet été, contrairement au mois d’août 2012, le pouvoir en place a fait preuve d’une suractivité intense, trop artificielle pour être honnête. De la fin de la session parlementaire au bal tragicomique des Universités d’été du PS, c’est à une adition de gesticulations et pantalonnades auxquelles nous avons assisté. Et puis les sirènes de la désunion et des couacs ont fait à nouveau leur apparition notamment dans des dossiers ô combien important, que sont : la sécurité, l’application des peines ou le regroupement familial.         

 

Mais le principal hiatus vient cette fois-ci du niveau d’imposition de notre pays. Alors que dans la droite ligne du Chef de l’Etat, qui s’était engagé à ne plus augmenter les impôts cette année, Laurent FABIUS évoque « un niveau de fiscalité au-delà duquel on ne doit pas monter » et Pierre MOSCOVICI craint un « ras le bol fiscal », reprenant ainsi les propos du Vice-Président de la Commission européenne, Olli REHN, qui parle de « seuil fatidique », pour les hausses d’impôts, Jean-Marc AYRAULT envisage une augmentation de la CSG pour financer la soit disante réforme des retraites.

 

En refusant de toucher à l’âge légal de départ à la retraite, le Premier Ministre vient tout simplement de fermer la porte à la mesure la plus juste que nécessite la survie du régime. Pour satisfaire l’aile gauche du PS, aussi bien que pour éviter tout soubresaut social, l’exécutif choisit l’option munichoise. Sur ce sujet, le Gouvernement avait le choix entre les mesures exigeantes et la facilité. En choisissant la deuxième option, le risque est grand de fragiliser le pouvoir d’achat et la compétitivité des entreprises, sans pour autant éviter la mise en place de mesures drastiques, qui seront demain, dans le pire des cas, exigées de l’extérieur (UE ou FMI).

 

Démarche brouillonne, frilosité dans les décisions, médiocrité du pouvoir, voilà la France de François HOLLANDE. Lui qui voulait ré-enchanter le rêve français, est en train de détruire le peu d’espoir qu’il reste encore chez les plus optimistes de nos compatriotes.

Par jean-paul fournier - Publié dans : Point de vue
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Lundi 22 juillet 2013 1 22 /07 /Juil /2013 16:23

Les violences urbaines, à tendance communautariste, qui se sont déroulées ces derniers jours à Trappes, en banlieue parisienne, sont inquiétantes. Elles résultent d’un refus, par des individus, de se soumettre à un contrôle de police, dans le cadre stricte de la loi de la République. Non seulement cet acte de rébellion est inadmissible, mais sa conséquence disproportionnée démontre que malheureusement une partie de la population française, même minime, n’accepte pas toutes les valeurs nationales, notamment celle de laïcité.  

 

Si je peux comprendre que les quartiers sensibles souffrent, sûrement plus que d’autres, des très lourds problèmes économiques que connait le pays, je ne peux me résoudre à voir une minorité défier l’ordre public, les policiers en l’occurrence, dont je tiens à saluer le sang froid et l’exemplarité des interventions.

 

Sans revenir sur le débat concernant le voile intégral, j’ai fait parti des Sénateurs qui ont voté des deux mains la loi l’interdisant sur l’espace public. Alors que le FN s’y est, en partie, opposé et que les parlementaires de gauche n’ont pas pris part au vote, ma famille politique avait décidé d’assumer une attitude ferme sur ce sujet. Revenir en arrière serait une défaite cuisante des républicains de tous bords. Dans une République une et indivisible, la loi doit s’appliquer partout de la même manière. La République doit être intraitable envers celles et ceux qui souhaitent voir vaciller ses bases. Je n’en démordrai jamais, la laïcité est pour moi non négociable. 

 

En revanche, notre République solidaire doit pouvoir porter une attention toute particulière aux personnes et aux secteurs les plus en difficultés. Comme l’a initié le plan ANRU, une intervention massive de fond public a permis de rénover certains quartiers. Il est urgent de que le Gouvernement, tout en restant rigide sur l’application de la loi, entame une nouvelle étape dans ce domaine. A Nîmes, des quartiers, comme celui de Pissevin, attendent toujours que l’Etat entame une nouvelle étape de son plan de rénovation urbaine.     

Par jean-paul fournier - Publié dans : Point de vue
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Lundi 15 juillet 2013 1 15 /07 /Juil /2013 17:56

La Fête nationale qui permet de célébrer l’unité de la Nation, s’est déroulée hier. La mise en scène est connue : défilé militaire (au grand dam du compagnon de la ministre Cécile DUFLOT), feux d’artifice et bal. Dans ce décor républicain bien ancré, seul le Président de la République semblait absent. Pourtant François HOLLANDE avait décidé, contrairement à tous ses engagements de campagne, de convoquer les journalistes à l’Elysée, pour se donner un semblant de stature. Peine perdue. Cette tentative est un échec cuisant. S’il habite bien dans ce Palais historique, il n’habite toujours pas la fonction pour laquelle les Françaises et les Français l’ont élu. Hué copieusement lors de son passage sur les Champs Elysée, l’entretien télévisé n’a pas eu le succès d’audience qu’il aurait du avoir.

 

Au-delà du rejet, c’est bien un désintérêt pour sa personne qui est en train de germer chez beaucoup de citoyens. Manque de conviction, manque de persuasion, manque d’enthousiasme, manque de cap. Les mots sonnent creux et le compte n’y est pas. Le Chef de l’Etat a même poussé l’outrecuidance, en déclarant que, je cite, « la reprise économique était là ». Propos optimistes certains diront. Mais pour beaucoup, qui souffrent de la crise et des décisions prises par le pouvoir en place, ces mots sont une véritable provocation. Le seul sujet sur lequel celles et ceux qui l’ont écouté sont convaincus, c’est que les impôts continueront d’augmenter l’an prochain. Un Président absent, à part pour alourdir sans cesse les charges pesant sur les Français……..c’est sûrement ça le hollandisme.      

Par jean-paul fournier - Publié dans : Point de vue
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Lundi 17 juin 2013 1 17 /06 /Juin /2013 09:52

Maintenant que le rapport Moreau est sur le bureau du Premier Ministre, le Gouvernement peut désormais travailler pour réformer à nouveau le régime de retraite. Je dis à nouveau, car ma famille politique a porté, depuis 1993, 4 réformes, qui à chaque fois ont été brocardées, souvent de manière caricaturale, par les socialistes.

 

Aujourd’hui, ils sont aux commandes. Ils vont devoir assumer une nouvelle étape dans les évolutions nécessaires de notre régime, afin de garantir sa survie. Assumer, le mot est faible, car rien dans le programme de François HOLLANDE ne laissait présager de telles recettes. Je dirais même que pour une grande partie de son électorat, le serpent va être très dur à avaler, puis à digérer. Pourtant, l’heure est grave. En raison de l’état de l’économie, de l’absence de croissance et du chômage qui explose, les déficits s’accélèrent. La situation, dont le Chef de l’Etat n’est pas innocent, demande donc des mesures d’urgence, dans les meilleurs délais.

 

Le Président de la République doit enfin faire preuve de courage. Il doit impérativement augmenter la durée de cotisation et pourquoi pas, comme cela a été décidé en 2010, retarder l’âge de départ à la retraite. Ce sont des mesures de bon sens liées à l’augmentation de la durée de la vie. Dans ce cas bien précis, à l’opposé de la démarche destructrice des socialistes lorsqu’il était dans l’opposition, je pourrai appuyer les décisions prises.

 

Toutefois, deux pistes ne doivent pas, pour ma part, être suivies. D’abord celle de la baisse du pouvoir d’achat des salariés, par l’augmentation des cotisations, et des retraités, par la désindexation des pensions. Ensuite, celle de l’alourdissement du coût du travail  et donc de la perte de compétitivité des entreprises, en décidant d’accroître les cotisations patronales. Alors que le crédit impôt compétitivité emploi s’assimile de plus en plus à un fiasco, en prenant cette mesure, François HOLLANDE montrerait qu’il s’assied sur ses engagements de réduction du chômage, reprenant les vieilles recettes socialistes d’alourdissement des charges et des impôts, que notre pays ne peut plus assumer.                  

Par jean-paul fournier - Publié dans : Point de vue
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