La semaine dernière, je me suis rendu à Copenhague, capitale du Royaume du Danemark, dans le cadre d’une mission de travail du groupe d’amitié France-Europe du Nord du Sénat afin d’étudier le système danois. En effet, en tant que Président du groupe d’amitié France-Finlande, je fais partie de ce groupe plus large lié à la sphère scandinave.
Lors de ce séjour, qui a réuni plusieurs sénateurs, dont Alain RICHARD, ancien Ministre de la Défense et Président du groupe d’amitié France-Europe du Nord et mes collègues Cécile CUKIERMANN, Gaetan GORCE et Jean-François HUMBERT, nous avons pu visiter différentes institutions publiques. Ainsi, nous avons rencontré plusieurs acteurs majeurs de la politique danoise, qui nous ont éclairés sur leur système institutionnel et politique, très éloigné de notre modèle français. De ce déplacement très constructif, je retiens notamment quelques particularités dont :
- un ministère de la Parité, qui veille à interdire toute discrimination de salaire entre les hommes et les femmes,
- un ministère de l’Education qui offre des formations gratuites à toutes personnes désirant se former dans un domaine de compétence différent du sien,
- ou encore un ministère de l’Emploi qui a un rôle de surveillance, mais qui ne fixe ni temps de travail minimum, ni salaire minimum,
- enfin, depuis 2007, le royaume du Danemark ne compte plus que 98 communes, celles-ci ayant pris en plus davantage de responsabilités.
J’en tire autant de pistes de réflexions pour alimenter le débat sur l’évolution et la modernisation du système français.
Il y a quelques jours, j’ai effectué, avec d’autres sénateurs, une visite d’information générale organisée par l’Etat major de la Marine nationale sur le porte-avions Charles de
Gaulle en opération au large de Toulon. En tant que membre de la Commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées de la Haute Assemblée, j’ai pu me rendre compte de
l’importance de ce gigantesque bâtiment à propulsion nucléaire, dans la capacité, pour notre Nation, de se projeter à l’extérieur en cas de conflits ou d’interventions. Ce fut d’ailleurs le cas
lors du conflit afghan ou, plus récemment, lors de l’opération « Harmattant » en Lybie.
