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3 juin 2015 3 03 /06 /juin /2015 16:29

Aujourd’hui, dans le cadre d’une visite d’Etat, le Sénat recevait Philippe VI d’Espagne et son épouse. En tant que membre de la Commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées, mais aussi maire d’une commune, Nîmes, qui entretient des liens très étroits avec l’Espagne depuis de nombreuses années, j’ai fait parti des 5 sénateurs qui ont pu accueillir le souverain espagnol au Petit Luxembourg, résidence du Président du Sénat. D’ailleurs, Gérard LARCHER, m’a présenté en tant que, je cite : « maire la ville la plus taurine de France ». J’ai pu échanger quelques instants avec le souverain du royaume d’Espagne et sa charmante épouse la reine consort. Dans mes propos, j’ai mis en avant l’amitié franco-espagnole et le jumelage que Nîmes a entamé depuis peu avec Cordoue. Par la suite, dans l’un des salons de la présidence, j’ai pu assisté à l’entretien diplomatique entre le roi et le Président du Sénat, sur les sujets d’ordre européens ou internationaux. 

 

Published by jean-paul fournier - dans Actualité Politique
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8 juillet 2014 2 08 /07 /juillet /2014 16:58

Ce matin, dans le cadre d’une question orale à la Haute assemblée, j’ai dénoncé les atteintes de la loi ALUR sur la qualité des paysages et la volonté du gouvernement de prôner la densification à l’encontre d’un urbanisme varié.

 

Dans le droit fil de mes préoccupations de Maire qui, comme les 352 autres édiles du Gard, ai à subir les nouvelles dispositions du code de l’urbanisme, j’ai interrogé la Ministre du Logement et de l’Egalité des territoires sur les atteintes de la loi ALUR à la typicité de l’urbanisme méditerranéen. J’ai alerté la Ministre sur la suppression brutale du COS et des surfaces minimales de constructibilité qui permettent désormais en l’état du PLU de couvrir la garrigue nîmoise d’habitats de type lotissement.

 

Le dogmatisme socialiste a dicté la réponse ministérielle par la voix de Sylvia PINEL, Ministre du Logement et de l’Egalité des territoires, Densification ! Densification ! Que l’on soit en Ile-de-France, en Provence ou en Languedoc, quel que soit le paysage, faisons dense !

 

En réplique, j’ai rappelé à notre gouvernement que depuis 1962 et les études de J.B. CALHOUN sur les effets désastreux de la densification en matière de qualité des rapports sociaux, de degré de violences et de recul du bien-vivre font références en matière de sociologie urbaine. Il ne semble pas que les leçons soient tirées d’effets de densification urbaine que nous connaissons tous dans certains quartiers depuis 30 ans. Je me battrai jusqu’au bout pour préserver à la fois l’harmonie des paysages nîmois et la qualité de vie dans le cadre d'un urbanisme varié et harmonieux.

Published by jean-paul fournier - dans Actualité Politique
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26 mai 2014 1 26 /05 /mai /2014 18:25

S’agissant du résultat global dans les 28 Nations composant l’Union, puisque ces élections ont d’abord pour objectif de dégager une majorité, on constate la victoire de la droite européenne et de ses alliés. Le groupe PPE, dans lequel va siéger à nouveau Franck PROUST est le groupe majoritaire pour les ans 5 à venir.

 

D’ailleurs, je tiens à manifester ma réelle satisfaction de voir mon Premier Adjoint continuer à travailler à Strasbourg, pour ainsi continuer son excellent travail entamé en 2011. Il sera, j’en suis certain, non seulement un Parlementaire zélé et constructif, mais aussi un défenseur des intérêts de notre commune auprès des Institutions européennes.

 

Au niveau national, l’abstention et surtout la forte poussée du Front National sont les résultantes directes des échecs de François HOLLANDE et de l’effondrement politique de la gauche. L’évolution du parti d’extrême droite est d’autant plus forte que le Parti Socialiste et plus largement la gauche française ont réalisé leur score le plus médiocre de toute l’histoire de ces élections. Parallèlement, tout en respectant la décision du suffrage universel, on peut vraiment regretter que la France soit désormais représentée au Parlement européen par 25 élus anti-européens dont on connait, pour certains, le peu d’assiduité à siéger.

 

Dans ce tableau, j’en conviens, l’UMP ne fait pas un score satisfaisant. Alors que notre formation politique avait, avec ses alliés, gagné incontestablement les élections municipales, nous n’avons pas su, cette fois-ci, mobiliser l’électorat. Avec presque 21% des suffrages exprimés, l’UMP n’arrive qu’en deuxième position. Toutefois, contrairement à 2009, notre mouvement n’avait pas su faire alliance avec les centristes, ce qui aurait certainement transformé le palmarès et permis à la France de ne pas être, à ce point, montrée du doigt. Comme nous l’avons fait pour les élections municipales, nous devons envisager tous les scrutins dans une démarche de rassemblement et d’alliance, gage de dynamisme et de victoire.

 

A Nîmes, si le classement ne change pas, on peut souligner le faible écart entre le FN et l’UMP. Certains cantons ont d’ailleurs réussi à endiguer en partie la poussée de l’extrême droite.

 

Reste à préparer l’avenir. Nous devons écouter la colère des électeurs qui se sont exprimés hier. L’UMP est le principal parti d’opposition et son devoir est de construire l’alternance républicaine qui se profile en 2017. Pour ce faire, nous devons impérativement en interne aérer le mouvement, permettre à de nouvelles idées d’émerger et trouver des réponses concrètes au signal fort que lancent les Française et les Français. Le message qui nous a été adressé est clair, c’est celui d’imaginer au mieux la France de l’après HOLLANDE.

Published by jean-paul fournier - dans Actualité Politique
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14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 15:38

Pour sa première sortie médiatique locale, à la suite de son élection comme Conseiller municipal d’opposition, on aurait pu penser que Sébastien GROS, actuel Chef de Cabinet du Premier Ministre de notre pays, prenne un peu de hauteur. Il n’en est rien. Loin de l’intérêt général, il fait preuve, sur le dossier de l’antenne nîmoise de l’Ecole des Mines d’Alès, d’une certaine mauvaise fois. Alors que la perspective de la fermeture de l’antenne aurait dû pousser toutes les sensibilités politiques à s’organiser, dans le consensus, pour la sauver, Sébastien GROS s’est transformé en porte flingue des ambitions d’un parti socialiste exsangue, inaudible et dépassé, mais aussi de ses propres ambitions personnelles, en oubliant l’essentiel, à savoir Nîmes.

 

  • Incompétence ou amateurisme ? M. GROS fait mine d’ignorer que le Directeur de l’Ecole des Mines d’Alès est nommé par Décret du Président de la République.

 

  • Méconnaissance des données ou désinvolture ? M. GROS semble oublier que le Gouvernement de M. HOLLANDE a réduit de 20 %, en 2013 et en 2014, les crédits de fonctionnement des Ecoles des Mines, imposant à celles-ci des choix drastiques qui se traduisent également par la hausse des frais de scolarité, qui passent de 850 à 1850 euros par an et même à 3850 euros pour les étudiants étrangers.

 

  • Ignorance ou mensonge ? M. GROS omet de rappeler que le Gouvernement de M. HOLLANDE a aussi supprimé 9,6 millions d’euros de dotations aux CCI du Languedoc-Roussillon, contraignant celles-ci à opérer également des choix inappropriés.

 

  • Tromperie ou désinformation ? M. GROS parle de la responsabilité du Maire de Nîmes dans ce dossier, responsabilité que j’ai prise en renforçant avec Nîmes Métropole le soutien apporté à l’EMA, mais il garde un silence coupable sur le refus de soutiens financiers des Présidents socialistes du Département et de la Région.

 

En définitive, Monsieur GROS, avec Françoise DUMAS et Catherine BERNIE-BOISSARD, préfère faire perdre Nîmes. Sa posture ne fait pas honneur à l’action publique et démontre le peu d’intérêt qu’il porte à notre Cité. Sur ce dossier, nous attendions des actes et des décisions fortes de la part du Gouvernement. La décence aurait voulu qu’au minimum les responsables de cette fermeture restent silencieux. En choisissant de faire de la petite cuisine politique, Sébastien GROS démontre qu’il est prêt à tout pour faire un coup médiatique, en foulant aux pieds, au passage, l’intérêt des citoyens dont il devrait être le premier défenseur.

Published by jean-paul fournier - dans Actualité Politique
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8 avril 2014 2 08 /04 /avril /2014 17:54

Les racines espagnoles du Premier Ministre auraient pu lui permettre, lors de son discours de politique générale, de prendre le taureau par les cornes. Il n’en a rien été. Lui qui voulait redonner l’espoir aux Français, n’a fait que raviver les craintes et les inquiétudes, tant les mesures annoncées, ne seront prises que dans plusieurs mois, voire plusieurs années, au-delà du cadre de cette mandature.

 

En effet, une très grande partie des réformes abordées, pour l’entreprise, donc l’emploi, pour le pouvoir d’achat ou les institutions, ont été programmées après les élections présidentielles et législatives de 2017. C’est donc se moquer éperdument des Françaises et des Français, qui ne verront pas, à court terme, le fruit des engagements pris.

 

L’intervention de Manuel VALLS a été faite sans prendre en compte l’urgence que nécessite la situation du pays. Pis encore, il fait comme s’il n’avait pas entendu le signal adressé à l’exécutif lors des élections municipales. D’ailleurs, que dire de sa volonté de supprimer 10 milliards les dotations aux collectivités territoriales, comme s'il s'agissait de pénaliser les communes au motif qu'elles sont massivement passées à droite dimanche dernier. Est-ce une punition destinée aux électeurs qui ont abandonné la gauche ?

 

Cette économie est pour l’instant à peu près la seule dont on connait la couleur. Alors que l'on attendait de lui des réponses, le Premier Ministre a décidé de reporter le choix des 50 milliards d’économie promis par le Président de la République au prochain collectif budgétaire.

 

Il avait l'occasion au moins de reconnaître l'erreur fondamentale de son prédécesseur sur les rythmes scolaires rejetés par les enseignants, les parents autant que par les Maires. Il l'a ratée.

 

Enfin, concernant la sécurité, le dossier qu’il a porté, sans résultat, durant 2 ans place Beauvau, l’inquiétude est de mise. Le locataire de l’Hôtel de Matignon n’a rien dit, mis à part qu’il confirmait la très contestée réforme pénale de Christiane TAUBIRA, dont on sait qu’elle va permettre la libération de centaines de délinquants.

 

A défaut de confiance, ce discours n’a fait que renforcer la défiance du peuple français vis-à-vis de l’action du Chef de l’Etat. Car derrière la fragilité des annonces faites par Manuel VALLS, il y a bien, une nouvelle fois, l’échec de l’action du Président de la République et de son incapacité à agir vite et à donner un cap clair à la France.

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15 janvier 2014 3 15 /01 /janvier /2014 14:45

François HOLLANDE nous fait le coup du changement. Le cap désormais est celui de draguer ouvertement le monde économique, après avoir surchargé les entreprises, notamment les PME et les PMI, de taxes et autres impôts. On pourrait se satisfaire de cette prise de conscience tardive, si la politique menée depuis mai 2012 n’était pas à l’exact opposé de ce qui est désormais proposé. Derrière la parole, se cache, j’en ai peur, une posture artificielle et de simples incantations.

 

Comment croire que le Chef de l’Etat va enfin faire confiance aux entreprises pour créer de l’emploi, alors que dans le même temps, le nombre de contrats aidés va être sensiblement augmenté ? Comment croire à une baisse aussi massive de 30 milliards des charges pesant sur les acteurs économiques, alors que personne ne sait où seront faites les économies ? Comment croire à la portée de la parole présidentielle, alors que ces baisses de charges sont fortement conditionnées, notamment par la création d’un énième comité Théodule ?   

 

En tout les cas, avec cette volte face pour le moins surprenante, c’est 20 mois de perdus pour la France. 20 mois durant lesquels la France a bel et bien décroché. Sur cette future étape, sur ce ridicule rétropédalage, je reste donc totalement dubitatif.

 

Hier, dans la salle des fêtes du palais de l’Elysée, François HOLLANDE n’a pas parlé à la France. Il a fait tout simplement de la stratégie politique, pour donner un nouveau souffle à son mandat compliqué. Je le regrette profondément, car les problèmes des Françaises et des Français en matière de chômage, de logement, de sécurité, de réindustrialisation, d’immigration, de formation, d’agriculture ou d’éducation, n’ont certainement pas trouvé de réponse.          

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Jean-Paul Fournier