8 juillet 2014 2 08 /07 /juillet /2014 16:58

Ce matin, dans le cadre d’une question orale à la Haute assemblée, j’ai dénoncé les atteintes de la loi ALUR sur la qualité des paysages et la volonté du gouvernement de prôner la densification à l’encontre d’un urbanisme varié.

 

Dans le droit fil de mes préoccupations de Maire qui, comme les 352 autres édiles du Gard, ai à subir les nouvelles dispositions du code de l’urbanisme, j’ai interrogé la Ministre du Logement et de l’Egalité des territoires sur les atteintes de la loi ALUR à la typicité de l’urbanisme méditerranéen. J’ai alerté la Ministre sur la suppression brutale du COS et des surfaces minimales de constructibilité qui permettent désormais en l’état du PLU de couvrir la garrigue nîmoise d’habitats de type lotissement.

 

Le dogmatisme socialiste a dicté la réponse ministérielle par la voix de Sylvia PINEL, Ministre du Logement et de l’Egalité des territoires, Densification ! Densification ! Que l’on soit en Ile-de-France, en Provence ou en Languedoc, quel que soit le paysage, faisons dense !

 

En réplique, j’ai rappelé à notre gouvernement que depuis 1962 et les études de J.B. CALHOUN sur les effets désastreux de la densification en matière de qualité des rapports sociaux, de degré de violences et de recul du bien-vivre font références en matière de sociologie urbaine. Il ne semble pas que les leçons soient tirées d’effets de densification urbaine que nous connaissons tous dans certains quartiers depuis 30 ans. Je me battrai jusqu’au bout pour préserver à la fois l’harmonie des paysages nîmois et la qualité de vie dans le cadre d'un urbanisme varié et harmonieux.

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26 mai 2014 1 26 /05 /mai /2014 18:25

S’agissant du résultat global dans les 28 Nations composant l’Union, puisque ces élections ont d’abord pour objectif de dégager une majorité, on constate la victoire de la droite européenne et de ses alliés. Le groupe PPE, dans lequel va siéger à nouveau Franck PROUST est le groupe majoritaire pour les ans 5 à venir.

 

D’ailleurs, je tiens à manifester ma réelle satisfaction de voir mon Premier Adjoint continuer à travailler à Strasbourg, pour ainsi continuer son excellent travail entamé en 2011. Il sera, j’en suis certain, non seulement un Parlementaire zélé et constructif, mais aussi un défenseur des intérêts de notre commune auprès des Institutions européennes.

 

Au niveau national, l’abstention et surtout la forte poussée du Front National sont les résultantes directes des échecs de François HOLLANDE et de l’effondrement politique de la gauche. L’évolution du parti d’extrême droite est d’autant plus forte que le Parti Socialiste et plus largement la gauche française ont réalisé leur score le plus médiocre de toute l’histoire de ces élections. Parallèlement, tout en respectant la décision du suffrage universel, on peut vraiment regretter que la France soit désormais représentée au Parlement européen par 25 élus anti-européens dont on connait, pour certains, le peu d’assiduité à siéger.

 

Dans ce tableau, j’en conviens, l’UMP ne fait pas un score satisfaisant. Alors que notre formation politique avait, avec ses alliés, gagné incontestablement les élections municipales, nous n’avons pas su, cette fois-ci, mobiliser l’électorat. Avec presque 21% des suffrages exprimés, l’UMP n’arrive qu’en deuxième position. Toutefois, contrairement à 2009, notre mouvement n’avait pas su faire alliance avec les centristes, ce qui aurait certainement transformé le palmarès et permis à la France de ne pas être, à ce point, montrée du doigt. Comme nous l’avons fait pour les élections municipales, nous devons envisager tous les scrutins dans une démarche de rassemblement et d’alliance, gage de dynamisme et de victoire.

 

A Nîmes, si le classement ne change pas, on peut souligner le faible écart entre le FN et l’UMP. Certains cantons ont d’ailleurs réussi à endiguer en partie la poussée de l’extrême droite.

 

Reste à préparer l’avenir. Nous devons écouter la colère des électeurs qui se sont exprimés hier. L’UMP est le principal parti d’opposition et son devoir est de construire l’alternance républicaine qui se profile en 2017. Pour ce faire, nous devons impérativement en interne aérer le mouvement, permettre à de nouvelles idées d’émerger et trouver des réponses concrètes au signal fort que lancent les Française et les Français. Le message qui nous a été adressé est clair, c’est celui d’imaginer au mieux la France de l’après HOLLANDE.

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14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 15:38

Pour sa première sortie médiatique locale, à la suite de son élection comme Conseiller municipal d’opposition, on aurait pu penser que Sébastien GROS, actuel Chef de Cabinet du Premier Ministre de notre pays, prenne un peu de hauteur. Il n’en est rien. Loin de l’intérêt général, il fait preuve, sur le dossier de l’antenne nîmoise de l’Ecole des Mines d’Alès, d’une certaine mauvaise fois. Alors que la perspective de la fermeture de l’antenne aurait dû pousser toutes les sensibilités politiques à s’organiser, dans le consensus, pour la sauver, Sébastien GROS s’est transformé en porte flingue des ambitions d’un parti socialiste exsangue, inaudible et dépassé, mais aussi de ses propres ambitions personnelles, en oubliant l’essentiel, à savoir Nîmes.

 

  • Incompétence ou amateurisme ? M. GROS fait mine d’ignorer que le Directeur de l’Ecole des Mines d’Alès est nommé par Décret du Président de la République.

 

  • Méconnaissance des données ou désinvolture ? M. GROS semble oublier que le Gouvernement de M. HOLLANDE a réduit de 20 %, en 2013 et en 2014, les crédits de fonctionnement des Ecoles des Mines, imposant à celles-ci des choix drastiques qui se traduisent également par la hausse des frais de scolarité, qui passent de 850 à 1850 euros par an et même à 3850 euros pour les étudiants étrangers.

 

  • Ignorance ou mensonge ? M. GROS omet de rappeler que le Gouvernement de M. HOLLANDE a aussi supprimé 9,6 millions d’euros de dotations aux CCI du Languedoc-Roussillon, contraignant celles-ci à opérer également des choix inappropriés.

 

  • Tromperie ou désinformation ? M. GROS parle de la responsabilité du Maire de Nîmes dans ce dossier, responsabilité que j’ai prise en renforçant avec Nîmes Métropole le soutien apporté à l’EMA, mais il garde un silence coupable sur le refus de soutiens financiers des Présidents socialistes du Département et de la Région.

 

En définitive, Monsieur GROS, avec Françoise DUMAS et Catherine BERNIE-BOISSARD, préfère faire perdre Nîmes. Sa posture ne fait pas honneur à l’action publique et démontre le peu d’intérêt qu’il porte à notre Cité. Sur ce dossier, nous attendions des actes et des décisions fortes de la part du Gouvernement. La décence aurait voulu qu’au minimum les responsables de cette fermeture restent silencieux. En choisissant de faire de la petite cuisine politique, Sébastien GROS démontre qu’il est prêt à tout pour faire un coup médiatique, en foulant aux pieds, au passage, l’intérêt des citoyens dont il devrait être le premier défenseur.

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8 avril 2014 2 08 /04 /avril /2014 17:54

Les racines espagnoles du Premier Ministre auraient pu lui permettre, lors de son discours de politique générale, de prendre le taureau par les cornes. Il n’en a rien été. Lui qui voulait redonner l’espoir aux Français, n’a fait que raviver les craintes et les inquiétudes, tant les mesures annoncées, ne seront prises que dans plusieurs mois, voire plusieurs années, au-delà du cadre de cette mandature.

 

En effet, une très grande partie des réformes abordées, pour l’entreprise, donc l’emploi, pour le pouvoir d’achat ou les institutions, ont été programmées après les élections présidentielles et législatives de 2017. C’est donc se moquer éperdument des Françaises et des Français, qui ne verront pas, à court terme, le fruit des engagements pris.

 

L’intervention de Manuel VALLS a été faite sans prendre en compte l’urgence que nécessite la situation du pays. Pis encore, il fait comme s’il n’avait pas entendu le signal adressé à l’exécutif lors des élections municipales. D’ailleurs, que dire de sa volonté de supprimer 10 milliards les dotations aux collectivités territoriales, comme s'il s'agissait de pénaliser les communes au motif qu'elles sont massivement passées à droite dimanche dernier. Est-ce une punition destinée aux électeurs qui ont abandonné la gauche ?

 

Cette économie est pour l’instant à peu près la seule dont on connait la couleur. Alors que l'on attendait de lui des réponses, le Premier Ministre a décidé de reporter le choix des 50 milliards d’économie promis par le Président de la République au prochain collectif budgétaire.

 

Il avait l'occasion au moins de reconnaître l'erreur fondamentale de son prédécesseur sur les rythmes scolaires rejetés par les enseignants, les parents autant que par les Maires. Il l'a ratée.

 

Enfin, concernant la sécurité, le dossier qu’il a porté, sans résultat, durant 2 ans place Beauvau, l’inquiétude est de mise. Le locataire de l’Hôtel de Matignon n’a rien dit, mis à part qu’il confirmait la très contestée réforme pénale de Christiane TAUBIRA, dont on sait qu’elle va permettre la libération de centaines de délinquants.

 

A défaut de confiance, ce discours n’a fait que renforcer la défiance du peuple français vis-à-vis de l’action du Chef de l’Etat. Car derrière la fragilité des annonces faites par Manuel VALLS, il y a bien, une nouvelle fois, l’échec de l’action du Président de la République et de son incapacité à agir vite et à donner un cap clair à la France.

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15 janvier 2014 3 15 /01 /janvier /2014 14:45

François HOLLANDE nous fait le coup du changement. Le cap désormais est celui de draguer ouvertement le monde économique, après avoir surchargé les entreprises, notamment les PME et les PMI, de taxes et autres impôts. On pourrait se satisfaire de cette prise de conscience tardive, si la politique menée depuis mai 2012 n’était pas à l’exact opposé de ce qui est désormais proposé. Derrière la parole, se cache, j’en ai peur, une posture artificielle et de simples incantations.

 

Comment croire que le Chef de l’Etat va enfin faire confiance aux entreprises pour créer de l’emploi, alors que dans le même temps, le nombre de contrats aidés va être sensiblement augmenté ? Comment croire à une baisse aussi massive de 30 milliards des charges pesant sur les acteurs économiques, alors que personne ne sait où seront faites les économies ? Comment croire à la portée de la parole présidentielle, alors que ces baisses de charges sont fortement conditionnées, notamment par la création d’un énième comité Théodule ?   

 

En tout les cas, avec cette volte face pour le moins surprenante, c’est 20 mois de perdus pour la France. 20 mois durant lesquels la France a bel et bien décroché. Sur cette future étape, sur ce ridicule rétropédalage, je reste donc totalement dubitatif.

 

Hier, dans la salle des fêtes du palais de l’Elysée, François HOLLANDE n’a pas parlé à la France. Il a fait tout simplement de la stratégie politique, pour donner un nouveau souffle à son mandat compliqué. Je le regrette profondément, car les problèmes des Françaises et des Français en matière de chômage, de logement, de sécurité, de réindustrialisation, d’immigration, de formation, d’agriculture ou d’éducation, n’ont certainement pas trouvé de réponse.          

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27 décembre 2013 5 27 /12 /décembre /2013 15:26

Il y a quelque chose d’indécent à bomber le torse, comme le fait Michel SAPIN, devant des chiffres du chômage qui ne cessent tristement d’augmenter. Je me serais bien entendu réjoui si le nombre de demandeurs d’emplois avait effectivement baissé. Mais les faits sont têtus. Malheureusement, le mois de novembre n’a pas été bon. Comment le Gouvernement peut-il à ce point nier l’évidence des chiffres ? Sûrement pour permettre à François HOLLANDE d’avoir une porte de sortie honorable, lui qui s’était engagé à inverser la tendance d’ici la fin de l’année.

 

Désormais, le gouvernement doit affronter la vérité en face et jauger l’ampleur du problème. Sa politique en matière de lutte contre le chômage, malgré un recours sans précédent à l’impôt pour créer des emplois aidés, ne marche désespérément pas. Le Chef de l’Etat, dont l’intervention du 31 décembre est très attendue sur ce sujet, est au pied du mur. Son action est un échec. Pour lutter efficacement contre le chômage, une autre politique est possible. Elle doit mettre l’entreprise au cœur du dispositif économique, pour favoriser la création d’emplois marchands, seuls viables, notamment, pour le budget de la Nation. Nos voisins allemands, anglais et même espagnols ont réussi à entamer la décrue dans ce domaine. François HOLLANDE doit absolument réorienter sa politique en la matière et changer, enfin, sa boîte à outils, aujourd’hui totalement désuète.       

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20 décembre 2013 5 20 /12 /décembre /2013 11:29

A la demande de Christiane TAUBIRA, Ministre de la Justice, le 1er Président de la Cour d’Appel de Montpellier vient de remettre son rapport visant à refonder l’organisation de la  Justice de notre pays.

 

D’emblée, ce qui gène énormément, c’est que cette mission ait été confiée par le Garde des Sceaux à un magistrat en poste dans une juridiction ordinaire. Il est donc à la fois juge et partie de ce dont il a à traiter ! Pour une gauche qui se veut pourfendeur des conflits d’intérêts dans lesquels elle se prend d’ailleurs régulièrement les pieds, c’est une faute supplémentaire.

 

Plus largement, ce rapport propose « une Cour d’Appel régionalisée » calquée sur les régions administratives françaises. Cette nouvelle organisation vise à supprimer plusieurs Cours dont le ressort ne correspond pas à celui d’une région. Ainsi, les 11 tribunaux du Vaucluse et de l’Ardèche, départements hors Languedoc Roussillon, devraient rejoindre les Cours d’Appel d’Aix et Lyon, sortant de fait du ressort de la Cour d’Appel de Nîmes.

 

Il s’agit purement et simplement de la mort de la Cour d’Appel de Nîmes au profit d’une seule Cour d’Appel régionale installée à Montpellier. Cela est d’autant plus incompréhensible que la Cour d’Appel de Nîmes connaît une activité très forte et fait partie des plus rapides dans le traitement des affaires.

 

En tous les cas, il n’est pas question que je laisse sans réagir Madame TAUBIRA, et ses parlementaires dans le département, démanteler la Justice dans le Gard avec toutes les conséquences que cela entraîne, notamment en matière de perte d’emplois directs et indirects pour notre territoire.

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15 novembre 2013 5 15 /11 /novembre /2013 15:36

Même au plus haut niveau, on ne s’encombre plus des formes chez les socialistes. A la nuit tombée, un ministre de l’agriculture vient dans le Gard. Après une rapide entrevue à la Préfecture avec la filière équine, plus pour la forme que pour le fond, ce déplacement n’a eu en vérité qu’un seul objectif, celui de remonter le moral de militants socialistes totalement déboussolés. Hier, le souci du Ministre, ce n’était certainement pas la production agricole, mais les soins  portés aux écuries socialistes locales.

 

Pourtant bien d’autres dossiers auraient pu être abordés, notamment celui du poids des charges sociales, qui constituent un énorme handicap pour cette agriculture méditerranéenne qui essuie les embruns de la concurrence, tout en étant hors jeu des principaux volets de la PAC. D’ailleurs, les rendez-vous pris, avec les agriculteurs gardois, sur les dossiers de l’arboriculture en souffrance, de la viticulture ou le maraichage, plusieurs fois reportés, ont été tout bonnement annulés.

 

Et que dire de la position de Monsieur le FOLL, protégeant sa décision sous le parapluie européen, de hausse de 7 à 20 %, la TVA dans la filière équine, alors que rien n’oblige l’exécutif à agir ainsi. L’ancien député européen aurait du avoir l’honnêteté de dire, que c’est une mesure préventive, qui va bien au-delà des directives bruxelloises. Pour preuve, je ne peux que reprendre les mots de la Commission européenne, qui à une question d’un parlementaire, répondait le 25 octobre 2011 : « les sports équestres sont éligibles à un taux de TVA réduit ». La décision du Gouvernement, n’aura donc, au final, comme conséquence, que de fragiliser terriblement le secteur des centres équestres de loisirs sportifs, notamment en terme d’emplois.      

 

Non vraiment, ce jeudi soir, la courte visite de M. le FOLL n’avait rien d’agricole. Elle n’était que motivée par des intérêts partisans, ceux d’un Etat socialiste, en pleine déshérence.     

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10 septembre 2013 2 10 /09 /septembre /2013 15:50

Ce jour au Sénat, j’ai interrogé le Gouvernement sur un sujet de très grande importance, qu’est le sécurité. Ci-joint, retrouvez l’intégralité de ma question :  

 

" Monsieur le Président, Mesdames, Messieurs les Ministres, mes chers Collègues, Il y a  plus de 10 ans, l’architecture de la politique de sécurité au plan local était revue en conférant au Maire une prérogative de coordination jusqu’ici exclusivité de l’État.

 

Cinq ans plus tard, la loi relative à la prévention de la délinquance renforçait encore le maire comme acteur essentiel des politiques publiques locales en ce domaine. Dans l’ensemble, les élus ont pris cette mission à bras le corps. Pour les villes les plus exposées, ils ont même acquis une réelle expertise. C’est aussi pour cela qu’ils aspirent à toujours plus de transversalité en conformité avec les textes et leur esprit.

 

Le code général des collectivités territoriales précise que le CLSPD « … favorise l’échange d’informations entre les responsables des institutions et organismes publics et privés concernés, et peut définir des objectifs communs pour la préservation de la sécurité et de la tranquillité publiques ».

 

Nous sommes de plain-pied dans la coproduction de sécurité. La video-protection en est l’exemple le plus criant où  la commune fournit police et justice. Mais il y a aussi d’autres outils tenant à la coopération. La cartographie de la délinquance se révèle être un outil stratégique préparant à une affectation optimale des moyens.

 

La répartition des actes de délinquance sur un territoire ne doit rien au hasard et sa prise en compte est une nécessité. Elle permet d’allouer les ressources opérationnelles de l’ensemble des partenaires y compris ceux dont la sécurité n’est pas au cœur de la mission. Je veux parler des bailleurs sociaux, de la prévention spécialisée, des services techniques des communes... Et in fine, la cartographie demeure le plus bel outil d’évaluation de l’action publique.

 

Pour autant, sa fabrication permanente exige une parfaite transversalité. Alors que la plupart des villes est dotée de logiciels cartographiques performants, vos services semblent être empêchés, Monsieur le Ministre, de fournir des données précises tirées du STIC. Pour des motifs dont je recherche encore la pertinence, la direction de la sécurité publique dans mon département du Gard –mais il semble que ce soit le cas général- dit ne pas être autorisée à alimenter notre cartographie en données de localisation précises. Les données du STIC sont pourtant précises à la rue près, mais ce n’est qu’à l’échelle de  l’IRIS INSEE qui regroupe des ilots de 2000 habitants que sont fournies ces données aux collectivités.

 

Si l’on peut convenir que la transmission de données soit strictement encadrée dès lors qu’il y a des mentions nominatives ou certaines mentions qualitatives, je m’interroge sur ce qui pourrait en l’espèce légalement entraver une telle transmission.

 

Monsieur le Ministre à l’heure, où la contrainte sur les moyens oblige à leur optimisation, dans le climat actuel où l’efficacité des politiques publiques est une exigence que nos concitoyens jugent insatisfaite, je vous demande dans le cas où aucun obstacle juridique majeur ne l’interdirait, de permettre la transmission aux Maires et aux Présidents de CLSPD de ces données précises. Je sais que vous êtes demandeur d’une implication totale des collectivités. Pouvez-vous faire l’état du droit et vous engager, Monsieur, sur cette demande ?".

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21 août 2013 3 21 /08 /août /2013 16:32

Pendant que le Ministre de l’Intérieur et la Ministre de la Justice s’affrontent dans une guerre des égos, Marseille est en feu. Je déplore cette situation où chacun semble vouloir sauver sa place. Manuel VALLS, de par ses campagnes de communication, semble bien plus se préoccuper de son avenir au poste de premier ministre qu’à la sécurité des Français.

 

Depuis le début de l’année 2013, plus de 10 règlements de compte ont eu lieu à Marseille ! Une situation insoutenable et invivable pour les habitants de la cité phocéenne qui, aujourd’hui, semblent quelque peu livrés à eux-mêmes, abandonnés par un Etat pourtant responsable de leur sécurité.

 

Hier, une semaine après avoir vanté des succès face à la délinquance à Marseille, Manuel VALLS s’est défaussé sur Jean-Claude GAUDIN, maire de la deuxième ville de France dans laquelle il a notamment porté les effectifs de la police municipale à 440 agents, développé la vidéosurveillance et mis en place des brigades cyclistes. A croire que Manuel VALLS, Ministre de l’Intérieur, semble oublier que la sécurité de tous les français est l’une des fonctions régaliennes de l’Etat...Un tel comportement, une telle attaque gratuite à l’égard de Jean-Claude GAUDIN, traduit un réel malaise chez le ministre de l’Intérieur qui semble aujourd’hui impuissant face au mal qui gangrène cette ville.

 

Après l’annonce, hier, de l’arrivée d’une compagnie de CRS et de 24 policiers judiciaires, les Marseillais ne se font guerre d’illusions et semblent perdre peu à peu tout espoir de tranquillité et de plaisir de vivre. Il faut dire qu’avec le projet de réforme pénale de la Garde des Sceaux, les délinquants n’ont que très peu de soucis à se faire.

 

L’image de Marseille 2013, capitale européenne de la culture voulue par Jean-Claude GAUDIN est aujourd’hui malheureusement ternie par Marseille 2013, capitale française de l’insécurité causée par Manuel VALLS !

 

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